Vente forcée 
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Le consentement du conjoint n'est pas requis pour la vente forcée du logement poursuivie par le liquidateur dans le cadre d'une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire ouverte à l'encontre de l'époux propriétaire (Cass. 1e civ. 21-5-1997 n° 95-14.102 : Bull. civ. I n° 163). Rappelons toutefois que procédure collective ne signifie pas obligatoirement vente forcée. Lorsque le dirigeant n'est pas dessaisi de ses pouvoirs de disposition, il peut être amené à vendre un immeuble, notamment lors de la période d'observation, avec éventuellement l'autorisation du juge-commissaire. Lorsqu'elle porte sur le logement de la famille, le consentement du conjoint est requis en application de l'article 215, alinéa 3 du Code civil.
Lorsqu'un bien immobilier, objet d...

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