2.  Vente du logement de la famille 
 a.  Justification du particularisme 
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Les époux ne peuvent l'un sans l'autre disposer des droits par lesquels est assuré le logement de la famille, ni des meubles meublants dont il est garni (C. civ. art. 215, al. 3).
Cette interdiction est fondée sur le souci de protection de la famille. Elle repose sur l'idée que la stabilité du logement, hormis le cas où les époux sont d'accord pour en changer, concourt à la stabilité et à la sécurité de la famille.
La règle spécifique résultant du régime matrimonial, qui autoriserait l'époux à aliéner seul un immeuble lui appartenant exclusivement (C. civ. art. 225), est ici neutralis&ea...

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