Problématique de la condition suspensive 
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Lorsque le consentement du conjoint n'est pas acquis lors de la conclusion de l'accord entre le vendeur et l'acquéreur, intervenant le plus souvent au stade de l'avant-contrat, il est parfois recouru à la technique de la condition, qui est une modalité de l'obligation. La vente est alors soumise à la condition suspensive que le conjoint donne son consentement, étant rappelé que, pour les contrats conclus depuis le 1er octobre 2016, la rétroactivité de la condition suspensive doit être expressément stipulée (C. civ. art. 1304-6, al. 2). L'opération devient pure et simple si ce consentement est obtenu ; elle est frappée de caducité dans le cas contraire. Cette façon de procéder n'est pas satisfaisante au regard de la technique contractuelle. Si le consentement du conjoint a bien le caractère futur et...

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