Appréciation des éléments de preuve 
16652
Les juges du fond bénéficient d'un pouvoir souverain d'appréciation de l'existence des violences et de leur caractère déterminant (Cass. 3e civ. 29-4-1998 n° 96-14.596). Cependant, ils doivent préciser la nature de la menace. Une décision qui se contente d'admettre l'existence de la violence, sans la caractériser, encourt donc la censure.
Les juges du fond ne peuvent rejeter le moyen tiré de l'existence de violences sans y répondre expressément. Mais, saisis d'une demande en annulation d'une vente pour dol, ils ne sont pas tenus de rechercher si l'action pouvait aboutir sur le fondement de la violence (Cass. 3e civ. 22-6-2010 n° 09-68.083).
Bien entendu, la Cour de cassation...

Ce contenu est réservé aux abonnés.

Si vous faites déjà partie de nos abonnés, connectez-vous ici.
Pas encore d’abonnement ? Vous pouvez souscrire à cette solution en ligne sur notre webshop.


Vous pourrez profiter de nombreux avantages en vous abonnant.

Souscrire ici