Stipulation d'un droit de préemption au profit du bailleur 
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La clause donnant au bailleur un droit de préemption dans le cas où le locataire vendrait son fonds de commerce ne porte pas atteinte aux intérêts légitimes de ce dernier. Elle est donc licite (Cass. com. 17-2-1960 : Bull. civ. III n° 68 ; Cass. 3e civ. 12-7-2000 n° 98-22.000 : RJDA 11/00 n° 965). En effet, le droit de préemption du bailleur laisse intacte la faculté pour le locataire de vendre son fonds et de céder son droit au bail à tel acquéreur de son choix et suivant les modalités, notamment le prix, qu'il juge opportunes, le bailleur pouvant seulement prendre à son compte l'opération telle que librement consentie par le locataire.
 

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