Résolution judiciaire 
11820
Le juge saisi apprécie souverainement si les manquements invoqués justifient l'anéantissement du contrat (jurisprudence constante, notamment Cass. 1e civ. 15-7-1999 : Bull. civ. I n° 245). Par exemple, le juge peut refuser de prononcer la résolution de la vente pour malfaçons si l'acquéreur, qui avait suspendu ses paiements en raison des malfaçons, n'a pas consigné le prix (Cass. 3e civ. 18-12-1991 : Bull. civ. III n° 331).
Au lieu de la résolution demandée ou en complément de celle-ci, le juge peut allouer des dommages-intérêts à la victime de l'inexécution (C. civ. art. 1228 ;

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